Culture

Los Toritos

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Dans la campagne péruvienne il est fréquent de voir, sur les toits des maisons, des taureaux autour d’une croix…

A l’origine, la coutume était de placer un taureau, symbole de force, de sérénité et de protection, à côté d’un pot de terre, qui sert aux offrandes à la « Patcha mama », la mère nourricière. Avec la colonisation et la christianisation, un nouvel élément est apparu: la croix. Puis, chacun a fait évoluer les statuettes et aujourd’hui on peut voir la version la plus simple (1 taureau et une croix en céramique et bois) comme la version la plus chargée (2 taureaux autour d’une croix, un pot de terre, des feuilles de coca, un drapeau péruvien et un coq).

WANTED / Nous recherchons une musique Bolivienne… ?

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Nous sommes désespérément à la recherche d’une chanson entendue lorsque nous étions en Bolivie. Elle passait sur toutes les radios locales, et pourtant nous avons eu beau la ‘shazamer’, impossible de la retrouver…

Voici un extrait chanté. Si quelqu’un a une idée ?!

En fait, c’est un chanteur argentin, Ràfaga. Et la chanson parle… de bière ! Merci merci Fabio, heureusement que tu étais là !

Muchisimas gracias Fabio !-)

Le ‘Blue’

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Il existe une économie parallèle en Amérique du Sud, et plus particulièrement en Argentine. Le cours du peso est très fluctuant ces dernières années, ce n’est pas une monnaie sure. Il est plus sage d’avoir des dollars, des euros ou des réals brésiliens. Il est donc possible de faire du change à des taux non officiels… Ce marché noir parallèle pour ne pas être repéré lors des communications téléphoniques fut nommé le BLUE (bleu). Et donne lieu à des situations vraiment étranges pour les non initiés…

  • Au cours officiel : 1$ dollars = 8,7 pesos = 2,8 R$ réals
  • Exemple concret : nous devons payer notre chambre pour notre séjour à Iguazu. Le prix depuis le site de l’hotel est de 500$ (dollars). On nous demande donc de payer 4360 pesos argentins (au cours officiel). On nous dit qu’il est possible de payer en aussi en $ (dollars) ou en R$ (réals) avec un cours plus avantageux, au Blue. Nous partons donc au Brésil, à quelques kilomètres d’Iguazu. Nous retirons les 1500 R$ nécessaires (au cours officiel 1R$ = 3 pesos). Arrivés à l’hotel, la proposition de change est à 1R$ = 4,7 pesos… au lieu de 3. Nous payons donc 927 R$, au lieu de 1453 R$. Nous avons donc économisé 520R$ (ou 1570 pesos ou 180 dollars) !
  • Autre exemple : dans un resto, on peut payer en différentes monnaies. Mais si on fait la conversion du pesos vers les taux officiels, c’est normalement bien plus cher… Donc autant payer en dollars, ou en réals, ou en euros, c’est plus avantageux !

Au cours officiel : 1€ = 9,7 pesos. Au Blue on peut avoir l’euro à 13 pesos. Et si on vient avec de grosses coupures (billets de 200 et 500€) l’euro peut aller jusqu’à 17 pesos… On a beaucoup fait travailler le calcul mental de Joan avec toutes ces conversions :-)

El Gauchito Gil

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Au bord des routes argentines, nous apercevons très souvent de petites cabanes rouges, accompagnées de drapeaux et d’offrandes… C’est la légende du Gauchito Gil qui en est à l’origine.

    L’histoire raconte qu’au XIXème siècle un ‘robin des bois’, gaucho (cavalier) et voleur de bétail pour les pauvres, aurait deserté la guerre de la Triple Alliance, et se serait fait arrêté. Il annonce au policier que son fils est malade et que s’il lui offre une sépulture digne, son fils sera sauvé. Le bourreau tue le Gauchito, rentre chez lui, et découvre en effet que son fils est très malade. Il retourne sur les lieux de l’exécution, et offre un tombeau digne au Gauchito. Son fils est miraculé.

Les personnes des alentours construisirent un sanctuaire où venir prier au nom de Gil. C’est ainsi qu’est née la légende, qui ne cesse de se perpétuer depuis. On s’arrête au bord des routes pour donner en offrande un objet rouge, de la nourriture, des cigarettes… et prier. On peut aussi apercevoir des petits bouts de tissus rouges accrochés aux plaques ou aux rétroviseurs des voitures…

Pour plus d’infos : wiki/Gauchito_Gil

Jour 40 / Tableaux de bord

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Les plastiques des tableaux de bord des voitures en Bolivie ne devaient pas être très résistants à la chaleur… Les Boliviens ont alors eu l’idée ‘d’habiller’ leur voiture, leur bus. C’est très typique, et très… doux !-)

¿ Los baños por favor ?

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Pour le lancement d’une nouvelle section du site, intitulée Les Chroniques de Véronique, nous tentons un petit jeu…

Quelle habitude doit-on prendre lorsque l’on va aux toilettes au Pérou et en Bolivie ?

(que ceux qui ont déjà voyagé en Amérique du Sud laisse les autres chercher un peu…!)

Et pour voir la réponse c’est juste en dessous->

CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA REPONSE :

Au Pérou et en Bolivie, les toilettes sont toujours accompagnés d’une poubelle. Ici impossible de mettre du papier dans les toilettes, et de tirer la chasse. Il n’y a pas de tout à l’égout, simplement une évacuation basique, comme aux temps des Incas. Pas question de perturber l’écoulement avec du papier toilette ! Il faut donc prendre l’habitude de mettre le papier usagé dans la poubelle. Au début, c’est très difficile, mais au bout d’un mois, on n’y pense même plus.

Voici quelques exemples de rigoles péruviennes.

PS. On a même trouvé des toilettes écologiques qui séparent le solide du liquide !

La feria de las Alasitas

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La fête des Alasitas dure un mois à partir du 24 janvier chaque année à La Paz. Durant cette période on honore Ekeko, le Dieu de l’abondance. De nombreux marchés proposent des miniatures que l’on peut acheter pour soi ou pour offrir à un proche. On croit que l’objet une fois béni, sera reçu réellement durant l’année. On peut demander par exemple de l’argent, une maison, une voiture, un ordinateur, un bébé ou même un diplôme… Des ‘chamans’ s’improvisent un peu partout dans les rues pour bénir les objets et le propriétaire. Il suffit ensuite de garder l’objet chez soi, en espérant que ça fonctionne ! En tout cas, on a trouvé un endroit magique pour se procurer des accessoires à la bonne taille pour nos MiniNous !-)

La Paz

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La Paz ! Capitale administrative de la Bolivie, et presque 2 millions d’habitants. Située à 3600m d’altitude, la pollution y est extrême. Les bus, voitures, motos grouillent et tentent de se frayer un chemin à travers les routes ‘pentues’ de la ville. L’air se fait rare, on a du mal à respirer. On a du mal à marcher tellement il y a du monde partout. Et pour traverser… on joue sa vie à chaque fois !-) Voici d’ailleurs le seul passage piéton que nous avons pu trouver, dans le reste de la ville il n’y en a pas ! Les routes sont accompagnées de poteaux et d’embranchements de fils électriques et téléphoniques. Mais ça fonctionne !

Jour 27 / Le Baptême

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Dès 10h, tous les jours, devant la cathédrale de Copacabana en Bolivie, a lieu un étrange défilé… On vient de partout avec son camion, sa voiture, son bus, sa moto. On décore au mieux avec des fleurs, des couleurs, et on prépare un peu d’alcool, bière ou mousseux. Le curé arrive avec sa baguette, surmontée d’un pompon et un sceau d’eau bénite. Il prononce quelques paroles divines, fait le tour du véhicule en aspergeant l’extérieur, l’intérieur et le moteur. Les propriétaires sabrent la bouteille, et arrosent abondamment les roues avant de glisser discrètement un billet dans la manche du curé ! De nombreux passants en profitent pour faire baptiser leur chien, leur petite fille… et même leurs MiniNous !-)